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VivrArdenne - Ouvrage de La Ferté

Ouvrage de La Ferté #3 – La tragédie

Dernier article sur l'Ouvrage de la Ferté ! Le seul ouvrage de la Ligne Maginot à avoir perdu la totalité de son équipage de 106 hommes durant les durs combats de mai 1940. Une tragédie...

Visite de l’Ouvrage de La Ferté
Partie 3 : La Tragédie

Merci aux IGERS Charleville
😉

« Ça y est, nous y sommes, mon ultime article sur ma visite de l’Ouvrage de la Ferté, en compagnie des Instagrammers Charleville.
Dans ce dernier chapitre, Retour sur sur la tragédie de l’ouvrage de La Ferté. Partons vers l’histoire vécue par les hommes qui sont morts ici. Que s’est-il passé ? Comment a t-on pu arriver à ce drame ? « 

Au sommaire :

La situation propice de l’ouvrage de la Ferté
La Blitzkrieg ou guerre éclair
Coup de grâce sur l’ouvrage de la Ferté
La vaine contre-attaque
Un cercueil de béton
Utilisation allemande pour propagande
Le monument du “Gisant”
Pour visiter l’ouvrage de La Ferté

La situation propice de l’ouvrage de la Ferté

Situé au sommet d’une colline nommée “La croix de Villy”, l’ouvrage de La Ferté est le dernier ouvrage du secteur fortifié de Montmédy. Constitué de deux casemates d’infanterie, reliées entre elles par une longue galerie de deux cent soixante dix mètres de long. 

“Le tout à trente cinq mètres sous terre !”

Malheureusement, il ne bénéficie pas de la totalité des crédits qui lui sont alloués de base. Il ne sera jamais réellement terminé. Initialement prévu comme ouvrage d’artillerie, il ne reçoit jamais ses mortiers de 50mm adaptables aux rotules des cloches et aux créneaux pour FM (type B).
Un troisième bloc, relié par une seconde galerie, aurait dû permettre l’acheminement des hommes et du matériel. Une sorte d’entrée dérobée, jamais construite non plus. Pour dire, même les monte-charges ne sont jamais livrés !

À cause de ces manques, il va se jouer ici l’une des plus grandes tragédies de toute la ligne Maginot.

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Vue aérienne de l’Ouvrage de la Ferté

La Blitzkrieg ou guerre éclair

Nous sommes le 10 mai 1940, les allemands attaquent, ils viennent d’interrompre brutalement la longue période surnommée la “drôle de guerre”. Ce laps de temps où les français attendent l’ennemi, installés dans les ouvrages de la Ligne.

Les soldats de la Wehrmart surprennent. Les divisions blindées se dirigent vers le front Est, là où on les attend le moins. Elles traversent le Luxembourg puis les Ardennes pour enfoncer le front à Sedan, pendant que les divisions d’infanterie assurent le flanquement. Le 16 mai 1940, elles font face au secteur fortifié de Montmédy.

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Les combats continuent toute la journée. Le soir venu, le village de La Ferté subit un bombardement intensif. On recense trente coups par minutes. La cloche d’observation est détruite. L’équipage n’a plus aucun moyen de savoir ce qu’il se passe à l’extérieur, ils sont aveugles. 

Au matin du 17 mai, pour avoir une idée de ce qui se passe à l’extérieur, la tourelle à éclipse est utilisée à des fins d’observation. Ce qui va s’avérer être une grave erreur ! L’ennemi, qui se trouve juste à côté de la tourelle y dissimule une charge explosive qui rend la tourelle inutilisable. Impossible de la refermer ou de la faire pivoter. Le bloc 2 vient de perdre sa défense.

Le 18 mai, l’attaque de Villy reprend. La Wehrmacht a choisi de déployer sur le seul site de La Ferté, un tiers de sa dotation en armement. L’attaque de l’ouvrage est décidée pour le soir même. En quarante minutes, deux cent cinquante neuf tubes tombent sur la crête de l’ouvrage.

Les tirs de “Mörser” déchausse littéralement la cloche d’arme. Les guetteurs décident alors de se réfugier à l’étage inférieur du bloc. 

Coup de grâce
sur l’ouvrage de la Ferté

Au soir, les tirs adverses se déplacent sur la rive droite de la Chiers. Composés d’obus fumigènes, ils aveuglent l’ouvrage d’artillerie du Chenois, destiné à protéger l’ouvrage d’infanterie de La Ferté. 

Puis des tirs, destinés à trouer les cloches dans le but d’y placer des explosifs, reprennent sur l’ouvrage. La cloche GFM du bloc 2, est la cible préférée de l’ennemi. 

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En cette fin de journée du 18 mai 1940, cette cloche GFM du bloc 2 est atteinte de plein fouet. Roger CONRAUX et Paul GOMEZ sont tués sur le coup. Joseph KOESTER, qui a une épaule arrachée, décède quelques minutes plus tard. Ils seront les trois seuls hommes de l’équipage à mourir réellement au combat.

Dès l’objectif atteint, les hommes se lancent à l’assaut progressant de trous d’obus en trous d’obus. Ils fixent une charge explosive sur la cloche GFM du bloc 2 déjà durement éprouvée. 

Quarante kg de charge sont fixés sur la tourelle d’armes mixtes. Soulevée par le souffle, elle retombe presque dans sa fixation. D’ailleurs, elle deviendra plus tard l’emblème de l’association. Une seconde charge de six kilos permet d’agrandir l’ouverture créée par la première déflagration. Les allemands y jettent grenades, pots fumigènes et des pains d’explosifs.

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Un canon et son jumelage sont même arrachés de leur affût, qui tombe au pied de l’échelle.

De nouvelles explosions finissent le périscope de la cloche observatoire. Le plancher s’effondre. Les hommes surpris, paniquent. Les paillasses des lits sont en feu. Une fumée toxique épaisse envahie l’espace. L’équipage tente alors de rejoindre l’étage inférieur à tâtons. L’incendie progresse. Mais dans la panique de l’instant, ils ne songent pas à refermer les portes étanches du bloc.

La vaine contre-attaque

A l’extérieur de l’ouvrage, les combats font rage ! Les chars d’infanterie lance la contre-attaque française. Mais elle n’atteint pas tous ses objectifs. Et vers 23 heures, l’armée allemande se dirige vers le bloc 1. En moins d’un quart d’heure, une cloche sur quatre est encore en action. Et de la même façon que pour la prise du bloc 2, l’ennemi glisse grenades, pots fumigènes et pétards explosifs. Les dégâts sont très importants. 

Pour rappel, dans cet ouvrage, les munitions sont stockées à côté même des armes de tirs ! De plus, il n’est pas terminé d’être construit. Quand les allemands introduisent leur charge, ils sont loin de se douter qu’ils vont aussi faire exploser tout le stock de munitions de l’ouvrage !
Coup de chance ?

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Un important incendie se propage rapidement aux paillasses des lits. La même fumée toxique affole l’équipage. Et vers 1h30 du matin, les hommes tentent de rallier la galerie inférieure. Et comme dans le bloc 2, ils omettent de fermer les portes étanches. Cela dit, dans la précipitation, l’un des hommes arrive tout de même à emporter un téléphone de campagne.

Un cercueil de béton

Tout l’équipage de l’ouvrage est maintenant amassé dans la galerie à trente cinq mètres sous terre. L’air est de moins en moins respirable. Sous leur masque à gaz, les hommes suffoquent. Le courant d’air entre les deux blocs emportent avec lui les fumées toxiques. Le médecin Hervé FONTAINE est l’un des premiers à mourir. Le moral en prend un coup. Le lieutenant BOURGUIGNON rend des comptes à ses supérieurs et demande à abandonner l’ouvrage. Le général FALVY, qui a connu la Grande Guerre et ses atrocités, ne comprend pas l’urgence de la situation. Il condamne les Hommes en leur demandant de résister.

Le 19 mai 1940, vers 5h40 du matin, la voix toussotante de l’adjudant SAILLY résonne au central téléphonique du Chesnois. Ce sera le dernier message envoyé par 0.201.

Le 19 mai au matin, les allemands entrent dans l’ouvrage. La fumée est encore très présente. Dans la nuit du 20 au 21 mai, ils font sauter la porte du bloc 1. On retrouve alors deux corps derrière la porte sas. Celle-ci est incurvée avec la force du souffle. Ils portent encore leurs masques à gaz.

Le 2 juin, des allemands, équipés de masques, pénètrent dans l’ouvrage par le bloc 2. Un spectacle intolérable s’offre à eux. Des corps portant encore le masque à gaz sont entassés dans la courbe de la galerie. Ne voyant plus rien, tout en suffoquant, gazés par les fumées toxiques épaisses, ils ont dû tomber les uns sur les autres. Une épaisse couche de suie les recouvre. A quelques places, les corps s’amoncèlent sur près d’un mètre de hauteur. 

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L’ennemi atteint tant bien que mal le bloc 1, ayant récupéré sur le passage plusieurs documents comme des cartes renseignées.
Avant de ressortir, ils répandent derrière eux du chlorure de chaux sur les cadavres.

Utilisation allemande pour propagande

Durant l’été suivant, la Wehrmacht, sous l’impulsion de Joseph Goebbels, décide de tourner un film de propagande dans l’ouvrage. Le but étant de redorer l’image du IIIème Reich. Ils vont alors faire croire qu’ils viennent de prendre l’un des plus gros ouvrages de la ligne Maginot ! Pour rappel, La Ferté compte deux blocs et une centaine d’hommes d’équipage.

Pour vous donner une idée, l’un des plus gros ouvrage de la ligne Maginot est l’ouvrage du Hackenberg. Il situé dans le secteur fortifié de Thionville, à Veckring. Il comporte dix neuf blocs et peut accueillir près de mille hommes.

Le monument du “Gisant” 

Le 8 juin, onze sous-officiers et trente quatre soldats allemands ont pour mission de ressortir les corps. Le but est de rendre l’ouvrage de La Ferté défendable. 

Pendant la nuit, les allemands creusent une fosse de deux mètres de large, un mètre cinquante de profondeur et cinquante trois mètres de long. Ils veulent y ensevelir les morts, sortis de l’ouvrage par le bloc 2.

Dans la nuit du 9 au 10 juin, l’évacuation commence. Six premiers corps puis seize autres… Le 12 juin, la désinfection de l’ouvrage commence.

En juillet 1941, des civils français retrouvent la fosse commune creusée par les allemands. On retrouve quatre vingt corps. Six autres dans une fosse près du bloc 2 ainsi qu’un dans le fossé diamant du bloc 2. Quatorze ne seront jamais identifiés.

Maurice BOURGUIGNON, fils du lieutenant BOURGUIGNON, recherche le corps de son père. À l’époque, toutes les hypothèses sont imaginées : désertion, abandon de poste, sortie de l’ouvrage habillé en uniforme ennemi… Mais non ! Après plusieurs années de recherches, Maurice retrouve un allemand qui a participé à l’extraction des corps.
Il leur révèle l’emplacement exact de la fosse. On retrouve alors seize autres corps. En fait, une attaque alliée a forcé les allemands à ensevelir les corps restants dans le trou d’obus le plus proche de la sortie du bloc 2.

Les corps ne sont déterrés qu’en 1993, le 9 juillet. Hervé FONTAINE, le médecin ainsi que le lieutenant BOURGUIGNON sont identifiés. Mais quatre d’entre eux ne le seront jamais.

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Tenues officielles
du sous-lieutenant THOUEMENT (à gauche) et du lieutenant BOURGUIGNON (à droite)

Pour visiter l’ouvrage de La Ferté

J’espère que ces trois articles sur l’Ouvrage de la Ferté vous donneront l’envie d’aller visiter ce site à l’histoire incroyable, et que comme moi, vous ne pourrez rester indifférent au sacrifice des hommes engagés dans les terribles conflits de la seconde guerre mondiale !

« Se souvenir, c’est permettre au grand public de replonger dans l’atmosphère de cet ouvrage, unique en son genre. »

www.ouvragelaferte.fr

L’Ouvrage de la Ferté vous accueille du 15 mars au 15 novembre. L’accès est gratuit au parking, au musée ainsi qu’au court-métrage de 12 mins.
Les visites guidées vous permettent d’entrer dans l’Ouvrage, accompagnés par des guides passionnés.

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5 commentaires sur “Ouvrage de La Ferté #3 – La tragédie”

  1. Avant l’assaut mon père a ét é fait prisonnier capturé dans un bois par les allemands il n,était pas seul . Prisonnier de guerre en allemagne Libéré par les américains .Pas de photos pas d,objets aucun souvenirs . Mort à l’,âge de 54 ans. A souffert de la mort de ses camarades .

  2. Aucune date lieu nom du bois .Aucun nom de camp de détention. Libéré par les américains .En Allemagne sur mais aucune connaissance d,un nom de ferme ou stalage il a gardé sa mémoire . Plus jamais cela.

    GARDIEN de la PAiX.

  3. Parmi les victimes, deux frères, originaires de DUVY, village proche de Crépy-en-Valois dans l’Oise. Ces deux frères étaient des camarades de jeunesse de mon père René Lubert, fait prisonnier à Charmes dans les Vosges en juin 1940. Ces deux frères se nommaient Rebrégé et étaient sous les ordres du lieutenant Bourguignon. Leur nom figure sur le monuments aux morts à l’entrée du village de Duvy.

  4. Je crois que ce n’est pas un tir de « Mörser » qui a bloqué la cloche, mais bien un tir de 88, un des meilleurs canons, si pas le meilleur, de la seonde guerre.

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